La petite fabrique d'écriture : les textes
Ici, les visiteur·euses et membres de notre communauté s'essaient à l'art de l'écriture, explorant les multiples chemins de l'imaginaire, du réel, de l'intime ou du collectif. Chaque texte est une empreinte singulière, une pièce ajoutée au grand puzzle de la créativité partagée.
Que ces récits, fragments ou éclats d'écriture vous inspirent, vous surprennent ou vous émeuvent. Et surtout, n'hésitez pas à lancer ou relancer à votre tour la Petite Fabrique : une consigne, une citation inspirante ou un élan personnel suffisent pour nourrir votre inspiration et muscler votre créativité.
Bonne lecture et belle écriture à vous !
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la vie meilleure
La boussole est un instrument improbable, en tout les cas la boussole de l'homme aux sept navires. Il avait cette pose éphémère que prennent les marins au temps des crises et des tempêtes.
L'origine est invisible et raconte toujours l'histoire de la nuit, de toutes les nuits. Le vénérable le savait bien. L'or et l'argent dont on voulait le courir n'effacerait jamais le sacrilège des innocents. Parec que l'exil est une constellation, un poison aussi pour les âmes fragiles L'eau de lune est à boire vite la boussole à la main pour entamer le pélérinage des sept mers.
Les amas de livres jonchaient le sol. les nouvelles n'étaient pas bonnes à cause des paroles d'ombres et des grottes de la montagne noire qui avalaient les innocents.
Les larmes de la certitude sont les lampes de l'espoir pour demain le chemin e pierre serait leur passerelle pour une vie meilleure
L'origine est invisible et raconte toujours l'histoire de la nuit, de toutes les nuits. Le vénérable le savait bien. L'or et l'argent dont on voulait le courir n'effacerait jamais le sacrilège des innocents. Parec que l'exil est une constellation, un poison aussi pour les âmes fragiles L'eau de lune est à boire vite la boussole à la main pour entamer le pélérinage des sept mers.
Les amas de livres jonchaient le sol. les nouvelles n'étaient pas bonnes à cause des paroles d'ombres et des grottes de la montagne noire qui avalaient les innocents.
Les larmes de la certitude sont les lampes de l'espoir pour demain le chemin e pierre serait leur passerelle pour une vie meilleure
le journal de l'oracle
un seul voyage intime, immobile. un ciel unique, attentif, fidèle et aussi la jubilation de s'écrire sur des pages blanches, et aussi la joie simple d'être là. maintenant, aujoud'hui là à soi même. l'initiation a ses climats, qu'importe les balbutiements de la pensée candide le voyage initiatique conte ses étapes, l'ériture en témoin. le soleil attend l'infini du soi aussi profond que l'abîme du coeur qui aime dans la vibrante symbolique du face à face du coeur à coeur que les anges protège de leur murmures. les désirs sont fidèles eux aussi, solides dans leur faim de dire qui je suis. Le savoir immémoriel de toutes les écritures porte jusqu'à la clôture de mes rêves. le coeur du novice sais lui. que le rite de passage n'a besoin d'aucune boussole. l'oracle veille.
L'histoire des origines
J'ai pleuré de colère et de joie. J'ai oublié la terre d'ombre brûlée et la disparition des hommes. Dans l'ombre l'écriture prenait vit. Les mots étaient gravés dans son esprit. Elle me récita la litanie des femmes en prière qui avaient le don biblique du récit. Elle me donna des nouvelles des disparus. Il fallait attendre l'odeur fétide, le talent trop fort des hommes couchés dans des grottes noires. Le ciel dans un jardin pouvait toujours sonner le temps de la récolte. La clôture des corps avait commencé. La certitude de la disparition des hommes agitait l'âme du poete. Sa voix d'or et d'argent ne chantait plus l'amour de la vie et de la création. L'attelage à palabres créait une jubilation du coeur léger envolé dans un autre ciel ou les corps manquants chuchotaient du bout des lèvres l'histoire des origines.