La petite fabrique d'écriture : les textes

Ici, les visiteur·euses et membres de notre communauté s'essaient à l'art de l'écriture, explorant les multiples chemins de l'imaginaire, du réel, de l'intime ou du collectif. Chaque texte est une empreinte singulière, une pièce ajoutée au grand puzzle de la créativité partagée.

Que ces récits, fragments ou éclats d'écriture vous inspirent, vous surprennent ou vous émeuvent. Et surtout, n'hésitez pas à lancer ou relancer à votre tour la Petite Fabrique : une consigne, une citation inspirante ou un élan personnel suffisent pour nourrir votre inspiration et muscler votre créativité.

Bonne lecture et belle écriture à vous !

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la faiseuse de créativité
car le sol avait frémi et réchauffait l'atmosphére comme dans une poêle à frire , elle se sentit envahie d'une brûlure au bas ventre car l'incrédulité de cette foule la sidérait tant leurs choix politiques étaient scandaleux. Elle aurait voulu disparaître et rentrer enconvalescence tout comme ces citoyens cons en tout cas elle avait enlevé son gilet en laine pour dormir et ouvrir la porte de ses rêves elle s'allongea le dos droit en remettant en place ses cheveux et leur blondeur scandaleuse pour rentrer en méditation et oublier pour un instant le flux incessant qui caractérise la construction mentale des créatifs en empruntant le chemin bordé d'arbres et de figues tombées au sol au mois d'Aôut elle éprouvait cette impatience qui prenait corps en elle , son corps emplie d'érotisme naturelle l'a poussé à agir pour faire taire agitation, celle caractéristique des femmes et de leurs âmes affamées et tout commence par un souvenir d'enfance elle avait envie de retrouver ce poême enfantin écrit à l'âge de buit ans , telle fût son projet et la chatte avait donné naissance à trois ravissants petits êtres roux , l'annonce du chat mort de l'an passé avait cédé la place à quelque chose de plus doux ayant la saveur d'un massage relaxant .La flamme de l'amour était là ...
Soirée d'avril
Il est assis à une table, en face de moi. Sur son pull, un Corbeau! Je l'imagine plongeant dans le ventre immense de la vague. jusqu'à l'arbre que j'ai planté à côté des sources On est en avril et la prophétie de l'oracle se réalise enfin. Lui, avec son visage d'ange il ne trouve pas l'embouchure. Il appartient à une de ces pleuples manquants du bord de mer. Les constellations ont disparu sur la dernière mesure du quartet.
La joie m'envahit pendant cette pose éphémère. Puis au milieu des palabres je suis partie me promener jusqu'à la mer. L'astre du soir éclaire mon chemin et je ne cesse de penser à l'anneau des noces.
Quelle folie !
Que signifiait ce faible bruit de talon ? Que signifiait le saut répété d un chat noir sur le muret du jardin ? Je me plonge dans la courbe de tes yeux pour m envelopper de ta tendresse ma princesse aux yeux d or. C est avoir envie d offrir des fleurs et porter des diadèmes. C est admirer des femmes nues, des femmes noires. Elles sont mes muses et je veux les honorer. Route excitante et impressionnante que ce chemin du poème ! Les arbres sont les mots que j admire et choisis. Une beauté parfaite peut elle se cacher derrière des mots ? Le poète le sait et le partage. Au dessus d elle, je peux voir de petits nuages évanescents. Pluie d or au coucher du soleil, ces nuages me plaisent. Admirer ces nuages me permet quelquefois de cueillir les roses de la vie, d écouter un devin invisible et présent. On accuse un papillon, quelle folie ! Je me réfugié dans mon lit ! Dans ce lit, je plonge et sens un rond de danse et de douceur. Quel prophète l annoncera ?
La plume de mon écriture va et se retire comme la mer c'est a chaque fois une porte entrouverte qui dévoile mon paradis j' y entrevois les mégères de la place et leurs palabres le chemin de la vie et de la liberté n'est pas de celles là tu lui donne l'itinéraire avec ferveur comment se défaire de ses filaments de cocon et accueillir sa nature vrai immensité, a peine le bruit des confessions sans fracas j'ai marché vers la libération d'une histoire passée, cette divinité m'a accompagné malgrès l'ombre de mes dédales mes narines se gonflent de senteurs et j'aime cette variance du renouveau
Une mémoire des murs
Il ne reste plus que la mémoire des murs. Je suis las de la guerre. Le désir est mort. Seuls les arbres ont encore des confessions à livrer. Le vent leur chuchote peut-être mon histoire. Et que passe un orage un cyclone et tout sera lavé et oublié. Les murs ne parlent pas. Ils ont beau être caressés ou fouettés par le vent ils restent muets. J'aime les pierres. Je suis pierre. Il le fallait bien. Avais je le choix? La mémoire de la terre est si loin, il reste à avoir froid, à avoir soif, à se souvenir du goût du café de ma mère, du petit matin ou du coucher des arbres quand je rentre à la maison rassuré. Une poignée de terre, peut-être 3 mots auraient pu m'apporter la paix plutôt que ce silence au goût de pierre. Bien droit, bien haut aussi, le mur qui m'a arrêté. J'ai évité au moins de me noyer dans le marécage des sangs. versés par le vénérable victor hugues. Celle que mon corps réclame est perdue dans les temps de guerre comme de paix. Il n'a jamais été question d'amour. Il n'aura été question que de mort, de sang versé, et des cris et des gémissements que le vénérable n'entend pas. Je n'ai que des mots à donner, le chemin d'un poème que je n'ai pas encore écrit et qui raconte qui je suis. Les nouvelles ne sont pas bonnes. Il y aura encore des silences. Les pierres ont des larmes, comme la terre aussi sans doute, la terre qui a porté bien loin le père de ma mère et toute ma lignée. A quoi bon ressasser. Il y a des larmes dans les chaussures trouées qu'ils m'ont laissé, dans ce chapeau, et ce clairon qui je ne sais par quel miracle sont encore en ma possession. Un peu comme si j'avais dû descendre de ma croix nu et nu pieds pour aller conter la mémoire des murs. au nid de ton attente. Un don, 3 mots, 3 feuilles de siguine. Daga à quoi bon parler de l'attente? A l'heure de la mort, mais je sais que je suis déjà mort tellement de fois, je te veux ma dame mon fruit premier, mon épouse donne la fièvre aux murs, fait qu'il tremble, qu'ils deviennent vivants pour raconter la perle d'eau sur le jasmin, l'écorce de lumière dans l'orangé du soir qui tombe. Le mur chante, le mur danse à moins que ce ne soit mon esprit fatigué de la nuit et du goût de la pierre. qui se laisse tenter par le couleur du trépas et le poison de la haine pour Victor HUgues et ces confessions somnambules. roche première. j'ai prié, mon esprit n'a cherché qu'une chose rencontrer ton regard pour que je ne meurs pas. Victor Hugues voulait peut-être de la compagnie pour ses promenades somnambules? Un anglais qui lui réciterait les vers de dylan thomas à travers un mur de pierre. Daga, fais une chanson pour ta mère, raconte lui que la mort n'a pas d'empire. Les morts nus ne feront plus qu’un
Avec l’homme dans le vent et la lune d’ouest.
Quand leurs os becquetés seront propres, à leur place
Ils auront des étoiles au coude et au pied.
Même s’ils deviennent fous, ils seront guéris,
Même s’ils coulent à pic, ils reprendront pied, Daga dis à ta mère. Lance la poignée de terre, pose 3 feuilles et 3 prières pour le repos de son âme et chéri le souvenir de son corps balançant au bout d'une corde, et toi par jeu tu avais peut-être 5 ou 6 ans m'as tu raconté tu jouait à balancer le corps inanimé de ta mère vêtue de blanc. Cécilia t'aurait donné une décoction d'herbes de racines et de branches. Et tu aurais crié au scandale, dans l'angoisse que ton rêve de partir avec moi était mort avant même que d' de commencer à exister Je n'ai plus de corps. Ta mère non plus. Il ne reste que les mots pour tisser des souvenirs en nous en nourrir. 3 feuilles ou un amas qu'est ce que cela change. L'important est l'écriture du drame. Du tiens et du mien. Quelqu'un par delà les âges en trouvera bien l'utilité, ou l'inutilité je préfère. Ma mort a été inutile. Celle de ta mère aussi. Crois moi. Tu ne connais pas son nom et moi j'ai oublié le mien. Je suis le soldat anglais emmuré à qui victor hugues somnanbule venait conter ses rêves de conquêtes et de gloire. Est ce qu'il m'a confié la goutte de rosée sur le jasmin? L'écorce de lumière? M'a t-il raconté le café de sa mère quand il rentrait au couchant des arbres dans la lumière orangée du soir qui tombe? Lui où le promeneur, le visiteur, le spectateur, le curieux d'histoire ou l'amoureux qui a gravé un coeur avec les initiales E et H? Leurs noces n'auront pas lieux aux jardins du le ciel dans un jardin. Donne la lampe et creuse
qui sais-je
je pris soudainement conscience des arbres qui peuplaient l'espace dans lequel je me trouvais alors: quel merveille un espace de vie et de culture attrayant , coloré, ou la flore et la faune s'harmonisait comme dans un tableau du paradis. le coeur rempli de joie, les mains unies et levées au ciel, je contemplais les ouvertures que l'esprit nous suggerrais. je ressentait un profond respect de soi et du tout, qui coulait en moi comme l'eau claire et limpide de le rivière rouge. le chemin qui nous ramène au ciel est tracé par le bambou. ne regardons plus en arrière, la peur sournoise nous figerait, traçons vers les sommets comme la tige du bambou. le temps efface les traces de l'habitat, mais à tous moments l'ascension nous est promise une pluie de bien être telle une manne nous tombe dessus et dedans, plantant ainsi nos racines dans la certitude du chemin à venir. le véhicule n'est pas toi, tu es la vie qui le rend possible. et l'amour fleurissant te donne le choix d’être éprouvé dans le feu de l'action.